Rites de Passage / tableaux vivants & sonores

 photo: Hervé Rioux

RITES DE PASSAGE

Tableaux vivants et sonores en milieu naturel / Performance déambulatoire tout public et en famille (durée 40’) 

Création 2016 / Biennale d’Art contemporain 2016 – Passeurs de l’ombre et de lumière

Proposée par l’ADIAM 67, dans le cadre de la résidence chorégraphique de la Cie dégadézo dans la Vallée de la Haute-Bruche (2013-2016), Scène 2 – Senones (88) et Hélicoop – Le Saulcy (88), dans le cadre du dispositif « Des Portes du Temps ».

Avec les danseurs performeurs Claire Hurpeau, Antje Schur, Daniela Schwartz, Eckhard Müller, Régine Westenhoeffer et les musiciens Xavier Fassion (percussions) et Guy Pétillon (cornemuses).

« Le paysage est familier, la route connue. Or voici que de ce monde quelqu’un surgit – un fantôme, une bête: car une seule bête peut surgir ainsi. »

« Le versant animal » Jean-Christophe Bailly

Lors de l’ouverture de la Biennale d’Art contemporain 2016 – Passeurs de l’ombre et de lumière organisée par l’association Helicoop – Le Saulcy (88), la performance Rites de passage déclina sur le Sentier des passeurs, au cœur d’une forêt luxuriante entre l’Alsace et la Lorraine, des tableaux chorégraphiques et plastiques sous le regard surpris des promeneurs. Cette performance déambulatoire sous forme de tableaux vivants et sonores a été mise en œuvre par les membres de la cie dégadézo (coordination artistique Antje Schur & Régine Westenhoeffer), à l’issue d’une résidence chorégraphique de trois saisons (2013-2016) menée par l’ADIAM67 dans la vallée de la Haute-Bruche (67).

Une série de métamorphoses mêlant le monde animal, végétal et humain se met à apparaître et disparaître au gré des paysages sonores déployés par les musiciens guides et éclaireurs. Les promeneurs en déambulation assistent à des évènements apparentés à des manifestations surnaturelles, des cérémonies archaïques et peut-être à l’évocation d’un voyage initiatique, d’un au-delà entre le royaume des vivants et des morts.

Nous sommes les passeurs d’un jour, les accompagnateurs de ces instants de découvertes et d’initiation.

Après la première ébauche dans les forêts de la Haute-Bruche, nous souhaitons confronter cette forme à d’autres lieux et poursuivre, avec de nouveaux publics, l’expérimentation qui consiste à provoquer l’étonnement pour aiguiser les sens, initier une lecture différente du paysage et jouer avec la frontière entre réel et imaginaire. Avec ce projet nous continuons notre défrichage des territoires entre sauvage et civilisé en convoquant diverses formes folkloriques liées aux rites de passage.

Rites de passage se présente comme le lieu de convergence des mythes, là où l’homme et la bête se côtoient et se confondent, là où l’animal cesse d’être un autre. C’est le lieu de la rencontre improbable par le voyage initiatique.